Cela fait trois ans que je couds. J’ai commencé l’été 2019. Et depuis, j’ai fais des pauses régulièrement. Je n’aime pas forcer une passion. En 2021, j’ai commencé à documenter cette activité, ici ou en vidéo. Je suis toujours heureux de ça, mais je n’ai pas envie que cela prenne non plus le pas sur cette passion. Je ne veux pas avoir à coudre, je veux coudre pour le plaisir.
Force est de constater que la chaleur de l’été, le sueur le long des yeux, l’humidité au bout des doigts, l’activité physique et la fatigue que cela m’apportent me font rejeter tout contact avec le tissu durant la saison estivale, alors que ma créativité bat son plein !
Je porte beaucoup d’espoir sur la rentrée salvatrice, celle qui saura me réconcilier avec mes machines. Mais je me mets une énorme pression. Alors je laisse de côté et regarde en me rendant malade mes machines qui m’attendent.
La fatigue du Covid de mars est enfin partie en septembre, et j’ai posé autour de mon trente-neuvième anniversaire une semaine de congés, l’envie de m’y remettre faisant frétiller mes doigts ! Mais c’est mon corps qui a lâché, juste avant mon dernier jour. Bim, un lumbago ! Il comment à me laisser tranquille. J’ai réussi à à coudre sur quinze jours une gigoteuse, cela dit.
Bref, là, j’ai envie de m’y remettre. Et j’ai quand même cousu pas mal de trucs depuis le printemps : des salopettes, des sweats, des pantalons, des hauts féminins, les tortues, tout ça. Faut que vous montre ça.
Ah, oui, aussi. Je me suis rasé la tête.
Bonjour Paul, je suis contente de lire de tes nouvelles, et cet article doit parler à beaucoup de couturier(e)s , la passion dévorante et au fur et à mesure des mois et des années, des hauts et des bas … Bref je ne dois pas être la seule à comprendre !
Ce sentiment de passer à côté de ses machines sans coudre… Oui oui!! Je vois très bien!
Alors surtout profite de la vie, repos quand le corps nous le rappelle, et pas de pression surtout 🤗 j’adore le petit mot de la fin , c’est cette fraîcheur et sincérité qui me touche a chaque fois!