Skip to main content

Crochet

Je me suis mis au crochet à l’automne 2017. J’ai d’abord réalisé une écharpe un peu brouillonne pour ma grand-mère, alors que dans ma vie je commençais à avoir besoin de trouver quelque chose à faire avec mes mains. Chéri s’était mis au tricot à la même époque. Puis je me suis mis à trimbaler mes ouvrages avec moi, pour me faire plein, vraiment plein d’écharpes. J’ai d’ailleurs acheté mes étiquettes Peste & Choléra peu après. En toute logique, c’était rempli de défaut au début, et ça s’est un peu amélioré avec le temps. Et au fur et à mesure, la fierté de porter ce que mes mains avaient accomplies ! J’ai un peu laissé de côté pendant l’été, mais j’ai repris en 2018, notamment grâce à ma prof d’anglais qui était un experte en tricot. Alors, avec ma famille, nous avons œuvré ensemble, et c’était assez génial. Mais, changeant de travail, je n’avais plus la possibilité de me rendre à ces cours aussi régulièrement, et je les ai progressivement remplacés par des ateliers laine le midi, au bureau.

Toucher le tissu

Comme je l’expliquais dans mon premier post, j’ai commencé par des sacs. Je suis addict aux tote-bags, il allait donc de soi que j’allais en faire pas mal. Plein d’entrain, je me suis rendu à l’évidence, il y allait avoir du travail avant de faire des trucs jolis. Je mettais en favori des tutos sur YouTube, et j’espérais tellement avoir l’expérience, un jour, de comprendre même ce que je voyais !

Du coup, pour m’entraîner, j’ai fais des coussins. On avait besoin de beaucoup de coussins. Alors j’ai pris des coupons, j’ai coupé des t-shirts, et j’ai cousu.

Mon salon commençait à s’habiller, je commençais en même temps à me sentir utile. Et ça commençait aussi à nouveau à me donner des idées pour les anniversaires. J’avais adoré réaliser des pièces pour celui de ma mère !

Du coup, j’ai vraiment voulu faire plaisir avec ce que je produisais, ce que je créais. Ainsi, je réalisais pour ma sœur couturière un écharpe et un sac pour ses vingt ans, et j’ai envoyé une photo de l’écharpe à mon grand-père. Il l’a trouvée très jolie et m’a demandé de lui en faire une. Le week-end suivant, je lui ai faite. C’est le dernier cadeau que j’ai pu lui offrir, en lui disant au revoir, quelques jours plus tard.

Je pensais déjà à ma grand-mère et à ma sœur chaque fois que je touchais la machine, et depuis, j’ai l’impression que mon grand-père est là, également, avec moi.

Mon ami Gonze aime décorer ses t-shirts en ajoutant une poche contrastante, suivant un tuto d’HELLO SUPERETTE. J’ai repris l’idée presque dès le début, et j’ai appris que ce n’était pas si simple de coudre avec du jersey. J’ai beaucoup aimé les réflexions positives au travail, et je voyais maintenant que je pouvais aussi me rendre plus joli grâce à cette passion grandissante.

J’en ai profité pour faire les ourlets de tous nos pantalons, ce qui, avec ma mère, nous avait donné l’idée de retoucher l’un de ses hauts trop grands. J’en avais profité pour patronner son pantalon préféré, et en novembre elle avait reçu un colis avec le tout ! Sur ma lancée, j’ai réalisé un caleçon, puis, tout fier de moi, je me suis lancé dans l’idée d’un kimono, et si naïf à l’époque, j’étais parti sans faire d’essai. Le résultat, quoi que très sympa avec ses têtes de mort cheloues, me brisait la nuque. Saviez-vous qu’il fallait prévoir le dos de l’encolure ? (J’espère pour vous que OUI !)
C’est en faisait un nouveau kimono que je suis arrivé au modèle que je ne quitte plus depuis, un petit plus discret, mais si confortable ! Et surtout, avec tout ça, je savais que je pouvais réaliser des vêtements… D’intérieur !

J’en profitais pour faire durant l’hiver tout ce dont on pouvait avoir besoin à l’appartement avec du tissu. Une table de nous, des pots, des housses, des poubelles. Je continuais les cadeaux à côté, j’aimais vraiment ça. Puis il y a eu le craquage sur la bernette b38. Et je me suis mis à imaginer des trucs fous, genre faire des trousses ! Je ne rigole pas.

Alors j’ai décidé de me lancer dans le projet qui m’excitait depuis le début : un sac week-end ! Du coup, j’ai fait ce qui allait avec. J’étais tellement fier !

Puis le confinement est arrivé, et avec, les masques, qui ont occupé mon temps libre pendant un bon mois, et régulièrement depuis. Mais c’est aussi là que je me suis lancé dans le jean, avec le résultat que je décrivais. Sur cette grande réussite, j’ai décidé de faire plus simple, et j’ai fais ma série de pantalons et de shorts.

Mais je crois surtout que c’est à ce moment là que j’ai décidé de ne plus acheter de vêtements que j’aurais pu réaliser moi-même. Et c’est mon objectif, aujourd’hui. Ne plus avoir besoin d’acheter en magasin, choisir ce qui me va, porter avec fierté ce que j’ai fabriqué.

On verra ce que ça donne !

Ce contenu est-il utile ?

Cliquez sur une étoile pour noter

Moyenne des notes 0 / 5. Compte des notes : 0

Pas encore de note, votez en premier·ère !

Désolé·e que ce contenu ne vous soit pas utile !

Aidez-moi à m'améliorer

Que puis-je faire pour le rendre plus intéressant ?

Join the discussion 2 Comments

  • Joli parcours !!
    En ce qui me concerne j’ai commencé la couture en profitant du confinement qui m’a donné beaucoup de temps libre (ayant dû fermer mon cabinet)…
    Et ce fut la découverte d’une passion…
    J’ai commencé par le jersey mais les tutos de Mounasew m’ont permis d’avoir de bon résultats dès le début (même si maintenant, j’ai fait d’immenses progrès), puis polo, et chemises (avec les PatronsBG)… et c’est là que je réalise que pour des résultats vraiment bien ajustés je dois apprendre à faire mes propres patrons sur mesure… j’en suis là… en train de faire le patron de buste de base…
    Toute une aventure !!
    Merci pour tes partages !!

Leave a Reply

×